Témoignage

Il y a tant de contenu qui existe méritant d’être relayé, les témoignages seront liés à ceux-ci.

Les  »surdoués » n’existent pas ! (…) On veut voir quand cette intelligence humaine se libère, comment, pourquoi ?

Sandrine Gianola

De quoi on parle

« Quand l’intelligence humaine est libre…»

Je suis bien d’accord que les tests de QI ne disent pas tout et ne représente pas l’angle dont il est intéressant de parler de  »douance ».

Il y a mon demi-frère avec une 6e année du primaire avec un QI de 130… et une demie-soeur qui a sauté des classes au primaire et moi, sans dépistage qui sent que …

Des réponses se trouvent auprès de Tinoca, Gianola, Bost, Lamare, Pelletier, Dabrowski…

Parlant de Dabrowski, faites l’exercice des 5 Surexcitabilités

L’être humain est un profond paradoxe…

Bien que j’aurais aimé le savoir avant même si aujourd’hui je vis bien sans un dépistage officiel et une évaluation psychologique/neuropsychologique, si on m’avait amené à explorer la douance, le haut potentiel, les zèbres, l’hypersensibilité…

Cela aurait changé ma vie (même si j’ai bien vécu en affranchie, j’aurais eu des bons mots pour m’expliquer.

J’ai tellement eu de professionnels dans mon parcours tortueux et AUCUN n’avait les outils ni même ne m’ont pisté vers le concept de douance.

Tout est parfait, cela dépend ce que tu en fait !

J’ai découvert des ressources hyper pertinentes que les professionnels (formés au DSM-V) n’auraient peut-être même pas (pu) me proposer.

Les lectures, les références et les forums me suffisent.

Voir les ressources

Partage de savoir d’expérience

Je ne suis pas une professionnelle du domaine, je n’ai pas de diplôme en la matière, je n’ai que mon vécu d’expérience.

Ce vécu d’expérience s’est enrichi grâce aux auteur.es ci-haut et à mon tour, je peux en parler parce que j’incarne ce dont il est question dans leur propos.

Un mal pour un bien qui me pousse à les rendre disponibles pour les gens en questionnement sur leur intensité, leur hypersensibilité, etc.

Pour les personnes qui souhaitent des compléments d’informations à leur démarche.

Pour les individus avec une curiosité sur les savoirs d’expérience et comment cela se passe ailleurs !

récit singulier

Si j’avais su AVANT que c’est neuro-physiologique, j’aurais pu l’expliquer et éviter beaucoup de malentendus et de souffrance.

Je disais que mes parents avaient trop de plaisir à me faire, c’est pour cela que j’étais aussi énergique ! Mais cette énergie de sensibilité et lucidité m’a coûté bien des emplois, des amitiés, et autres.

Fanie Lebrun

Faire aux autres ce que l’on voudrait qu’ils nous fassent

Je fais ce que j’aurais aimé que l’on fasse, en parler ouvertement ! Me mettre en contact avec l’existence de cette information et que cela se répercute dans les milieux pour qu’un jour on est des pratiques et de la considération pour les profils atypiques et qu’ils puissent se déployer et offrir ce qu’ils ont de plus beau au monde, leur présence.

Donnons ce qu’on n’a pas reçu, de l’écoute et de la considération.

Pour ma part, trop longtemps, trop souvent surtout en milieu scolaire et au travail, on m’a fait sentir inadéquate (avec humiliation et violence psychologique) en voulant me  »casser ».

 Si on avait pris cela sous l’angle humain, peut-être aurions-nous pu aborder les choses autrement. Si on avait eu accès à une bibliothèque d’information, peut-être aurions-nous vu les choses en les nommant autrement.

Au-delà de la prescription de comportement attendu qu’un cerveau  »dans le tapis » n’arrive pas à adhérer. Je vois des choses et fais des liens avec lucidité. Je ne suis pas impolie mais je suis perçue comme intense (voir insolente, ingérable). Pourtant, hors contexte d’autorité, je suis reconnue pour la pertinence de mes propos.

Si on en parlait plus ouvertement des profils atypiques, on créerait des espaces pour leur plein déploiement au lieu de créer des conditions d’isolement.

Le monde a trop besoin de gens lucides et sensibles que ce serait une grave erreur de savoir sans partager, de laisser en me disant que d’autres feront.

Les autres, c’est moi, c’est toi, c’est vous, c’est nous.

Ce monde est à créer.

Ce monde à créer a besoin de toutes les intelligences humaines.

Envie de témoigner ?

Voir À propos

Merci à Dominic Tardif pour son Balado au nom de cette chanson ramenée à la vie 😉

Deviens-tu c’que t’as voulu ? – Daniel Boucher

Avec un détour de 3 décennies, où mon RIASEC me prédestinait clairement à devenir artrepreneure pour de la création de proximité avec l’art et la culture au service de la communauté.

Artistique : Souhaite exprimer ses émotions ou pensées à travers des formes d’art.
Social : Attiré par les activités favorisant le contact avec les autres, particulièrement dans le but de les aider.
Entreprenant : Aime avoir des responsabilités, surmonter des défis dans l’espoir de se hisser au sommet.

C’est grâce à ce détour de 3 décennies et avec le vécu d’une affranchie que je suis devenue ce que je suis

Cette section va faire office de (parenthèses) ? ou de N.B.

2 cas de figure

En prémices –

Si j’avais su AVANT que c’est neuro-physiologique, j’aurais pu l’expliquer et éviter beaucoup de malentendus et de souffrance.

La vitesse de traitement plus rapide augmente les risques de souffrir d’ennui plus rapidement par la lenteur perçue.

Parfois, la personne semble déconnectée, dans un ailleurs, se désengage, bouge pour libérer de la tension émotionnelle ou parfois se surinvesti en participant beaucoup. Une place prise de force pour s’arracher au manque de sens et accélérer le processus.

Il y a plusieurs liens incroyables à faire avec l’ennui.

Qui peut devenir  »mortel » selon Carlos Tinoco

et laisser croire que l’on est en présence de TDA/H, sans explorer le manque d’intérêt/de sens et le fonctionnement cérébral qui rendent difficile la tolérance à l’ennui.

La mémoire de travail si le modèle de l’architecture cognitive est performant et conceptualise facilement une partie du devenir de l’information une fois perçue, l’intégration se fait peut-être plus rapidement. Si cela est couplé à une bonne mémoire à long terme, c’est une immense capacité à faire des lines avec les informations archivées dans la bibliothèque de travail.

Cela devient une habileté à traiter des problèmes complexes et ce qui peut donner un aspect déconnecté aux gens qui n’ont pas les référents de cette bibliothèque. De plus, cela permet de ne jamais vraiment être pris au dépourvu en trouvant tout le tems quelque chose à relier.

Ce qui laisser croire à de l’insolence ou de la condescendance quand quelqu’un intervient pour apporter son point de vue étayé ou de rectifier le tir face à une autorité, par exemple.

Mais, c’est un cerveau à la vitesse de l’éclair qui s’exprime… au détriment des codes sociaux prescrits.

Tant que l’on abordera pas de façon ouverte les profils atypiques et en remettant en question nos conceptions de l’intelligence, nous aurons des êtres en souffrance qui tenteront de ne pas décevoir et se conformer même si c’est gravement dommageable.

Comorbidités psychiatriques et qualité de vie chez les sujets adultes à haut potentiel intellectuel : relations avec l’estime de soi

Ces 2 cas de figure de vitesse de traitement et de mémoire de travail font penser à tort aux personnes qu’elles ne sont  »pas normales ». Parfois même se font prescrire de la médication. Avons-nous questionner le contexte socio-environnemental qui leur impose une suradaptation et finirait par les épuiser? Avons-nous penser collectivement à offrir les conditions pour un plein déploiement plutôt que de tenter d’anesthésier les gens?

Pour ma part, j’ai épuisé ma réserve d’ennui et je ne peux plus occuper un emploi qui comporte des réunions récurrentes, ni penser à retourner sur les bancs d’école même en formation continue.

Je n’ai plus de tolérance à l’ennui, au manque d’organisation, de vivacité, de mauvaise animation, à la pédagogie archaïque, aux choses qui ne font pas des sens, etc.

Trop de bagages (bibliothèque de travail) pour que le rythme (vitesse de traitement) de la présentation me conviennent pour capter mon attention et que j’arrive à rester  »tranquille ».

La suradaptation n’est plus une option.

Maintenant, je connecte en numérique par les MasterClass (plateforme en ligne) et par le FieldTrips – CreativeMornings.

Avec des gens et du contenu hyperstimulant pour nourrir la soif de connaissance ou je peux pédaler mon Fitdesk en même temps et que cela ne dérange personne que je me dépense physiquement.

Où personne n’a la chance de se plaindre de mon  »intensité ».

Où je peux être  »ambivert » à souhait.

N’ayant pas les qualifications (ni l’intention) de faire de l’accompagnement, je peux offrir l’accès au savoir d’expérience par les pairs.

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