Désintégration positive
« Le 11 février 2019, Edmé-Étienne s’est jeté d’un huitième étage, devant une de ses psychiatres. Elle avait hérité de son dossier quelques mois auparavant, menait avec une collègue le ménage du pilulier. «Il l’a serrée dans ses bras, il l’a remerciée pour ce qu’elle avait fait. Son geste, ce n’était pas contre elle, mais contre la psychiatrie. Il me disait qu’il ne se sentait pas considéré par la psychiatrie.
Dans les faits, Edmé-Étienne était en sevrage intense. Pendant les 10 années où les psychiatres l’ont traité par rapport à son diagnostic erroné de schizophrénie, son pilulier a pris des proportions affolantes. Il avalait «tout un cocktail», de l’Abilify, du Paxil, du Risperdal et surtout du Seroquel à des doses vertigineuses. »
Quand j’ai lu cet article, je savais que j’avais eu raison de me méfier.
Vécu: De ne pas me retrouver dans les interventions standardisées (comme le DSM-V) avec la nette impression qu’il y a autre chose que la médication pour affronter la vie. Que la réponse est ailleurs mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus malgré de nombreux accompagnements. Bien que je sortais vivement du lot, aucun d’eux ne m’ont pisté sur la douance, le haut potentiel, etc.
J’ai trouvé seule et c’est tant mieux, des voies alternatives qui m’ont fait un bien fou!

À la fin de mes études universitaires, je savais que j’avais des capacités supérieures (avec les notes) et j’ai choisi le communautaire pour que mon cerveau serve au bien commun et non pas aux entreprises privées. Iissshhh une suite de mauvais bons choix. Les valeurs y étaient, les conditions non. Ce n’est pas parce que tu oeuvres dans le communautaire que celui-ci oeuvre pour toi.
Tant de témoignages de gens malmenés que j’ai pris conscience que non seulement j’étais le problème mais que le contexte aussi l’était tout autant. Il n’y pas de bonnes réponses que des façons de relativiser pour créer un espace pour soi, selon où on en est et vers où on veut aller.
Défis: Si j’avais pris la voie conventionnelle, je serais passée à côté de bien des choses tout en restant enlisée dans un certain marasme. Par exemple, de faire une thérapie sans vraiment comprendre les possibles racines de ce décalage.
Que la méconnaissance des caractéristiques de la douance (et d’une neurophysiologie distincte) mène à des diagnostics erronés, au final cela peut causer beaucoup plus de tort. (par ex. les traitements ne fonctionnent pas et on surmédicamente faute d’options.)
En fin de compte, d’apprendre à me connaître par les 5 SE m’ont apaisé plus que n’importe laquelle des lectures de croissance personnelle et la découverte de la théorie de la désintégration positive (TDP) m’a permis de prendre le chemin de la célébration de l’intensité comme une voie des possibles plutôt que de l’éviter.
Par contre, peu de professionnel·les la connaissent et cela est difficile d’obtenir un accompagnement adéquat pour ce faire (et à peu de frais).
Liens: Les réponses apportées sont temporaires, elles conviennent un certain temps et ont besoin de complémentarité. La douance est un début pour se diriger vers d’autres concepts et se frotter à différentes sources. Aborder la neurophysiologie est bien, enchaîner avec les 5 SE est une suite valable et faire l’ascension la désintégration positive est une belle finalité !
Après avoir lu plusieurs auteur·es, la TDP reste celle qui a le plus servi à m’apaiser et m’orienter.
Avec une mention spéciale aux distorsions cognitives dont les exemples sont à adapter ou en version exhaustive avec les 30 biais cognitifs).
Ayons le courage de se rendre et l’humilité de se perdre.
Fanie Lebrun – livret « L’utile de l’anodin »
Parce que l’intensité est un problème, très souffrant, en société et pour soi-même.
Explorer les 5 SE peut-être un début.
Avant d’entamer la désintégration positive, parlons de sujets épineux. Douance, tests de QI, etc.

Est-ce que la douance est une « arnaque »?
Ce serait fort de dire que c’est du vol, escroquerie ou duperie. Mais c’est peut-être une question de contexte qui pourrait mener à cela. Peut-être qu’en soi cela n’existe pas et le thème sert à sa cause. Les gens paient cher pou le savoir ! Déjà l’origine et l’utilisation des tests de QI pour dépister la douance laissent planer le doute. Non pas d’une possible neurodiversité, mais bien de l’utilité de la douance.
Intro au QI
William Stern (père de Günther Anders) a un intérêt pour les différences individuelles qui mène au Quotient mental et celui-ci mènera à son tour à la conception du QI divisant l’âge mental de l’enfant par son âge physique. L’intelligence mesurée en devient donc une valeur relative.
La notion de QI est toujours utilisée bien que depuis 1939, le mode de calcul change (travaux de David Wechsler) pour se baser sur la différence entre les moyennes du participant et les moyennes du groupe de référence exprimées en écart-types. Qui devient le QI standardisé basé sur la standardisation des scores par rapport à une courbe de Gauss (ou courbe normale).
Rapporté par Cécile Bost, « le concept de surdon est une conséquence directe de l’invention, dans un contexte maintenant dépassé, des tests d’intelligence (calcul d’un quotient intellectuel, QI), Des dizaines d’années de malentendus se sont accumulées depuis la création par Alfred Binet de son fameux test de QI.
Il faut d’abord arrêter de penser que seul le QI « fait » le surdon. Les tests de QI présente de surcroît des limites de mesures que les psychologues eux-mêmes dénoncent.
Dans le surdon, inné et acquis interagissent en permanence.
Inventé par Alfred Binet il y a plus d’un siècle et destiné à l’Éducation nationale pour aider à identifier les enfants avec des difficultés pour les soutenir dans leurs apprentissages scolaires. Dans le contexte économique du début du XXe siècle avec le recours grandissant aux machines, les tests furent un référentiel logico-mathématiques adapté aux attentes de productivité d’alors.
Le mode de calcul du QI est établi à partir d’échantillons d’enfants du même âge qui savent répondre aux mêmes questions, résoudre les mêmes problèmes. »
Cécile Bost – Être adulte surdoué – Bien vivre avec soi-même et avec les autres (p.17-18)
Mentionné par Carlos Tinoco, « Or, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui, l’étude de l’intelligence a été profondément conditionnée par le contexte idéologique et les enjeux politiques du moment.
(…) en 1905, Alfred Binet met sur pied, à la demande du gouvernement, la première échelle de mesure de l’intelligence; elle donnera par la suite le QI. Ces tests n’ont cessé d’évoluer jusqu’à leurs rejetons actuels (WAIS-R et WISC 4 – les plus couramment utilisés). Faute de l’intelligence en elle-même, ils évaluent certaines performances intellectuelles en action autrement dit ils établissent ce qui ne sera jamais qu’un score (…).
Aux États-Unis comme en URSS, on a lancé très tôt des programmes pour élever les « surdoués » dans des sortes de couveuses : il ne fallait pas manquer la transformation de ces super-poussins en cygnes.
(…) Enfin, il est au coeur des conceptions managériales modernes, surtout depuis qu’Elles se donnent des prétentions scientifiques, et il y a beaucoup à dénoncer dans l’arrière-plan idéologique qui sous tend les procédures actuelles de recrutement des entreprises.
Et si c’était un mythe ?
Et si le « surdouement » n’existait pas, s’il n’avait jamais été un fantasme douteux servant à des finalités inavouables ? »
Carlos Tinoco – Intelligents, trop intelligents, Les « surdoués », l’autre côté du miroir (p. 31-32)
À la lumière de ces informations, il est peut-être préférable d’élargir ses horizons…
En savoir plus sur la neurodiversité – Une invitation à reconsidérer la nature humaine, parce qu’il n’y a rien de mal avec ce que vous êtes.
Les termes de douance, haut potentiel, surefficience mentale et autres sont à considérer comme équivalent, sauf par onanisme intellectuel d’en débattre dans les nuances.
Existe-t-il d’autres avenues que les frais engendrés (et l’attente?) pour le dépistage ?
Ce n’est pas tout le monde qui a les moyens financiers pour de payer les frais de dépistage, d’évaluations, etc. Ceux-ci effectués par des professionnels désignés, souvent débordés avec des listes d’attente.
D’ailleurs, le dépistage est l’une des façons d’aborder le sujet. Il y a tant de références sur le que l’on peut explorer. Sans payer une fortune ni s’enliser dans une voie bien (trop) cadrée.
Peut-on parler ouvertement de douance ?
Oui et non.
Un sujet tabou avec tous ses dérivés possibles. (Personnellement, je préfère ne pas en parler parce que je n’ai pas eu des expériences positives, entre l’indifférence, la fuite et la moquerie, on laisse couler. Lorsque j’ai appelé les Ordres professionnels en 2019, cela était absent de leur formation).
Par contre, en relais d’information je me suis permise de partager mon expérience et des sources intéressantes lors du Salon de la Neurodiversité.
La méconnaissance et l’incompréhension sont vastes !
Demandez aux secteurs professionnels d’aide, de soutien et d’accompagnement s’iels connaissent les caractéristiques de la douance ? Ont-iels une case pour les profils atypiques pour les distinguer et considérer leur « intensité » comme légitime ? Comment font-iels pour s’adapter adéquatement dans leurs interventions et non l’inverse ?
Non, on n’en parle pas si on se sent fragile face au manque d’accueil.
Oui, on en parle pour mettre le sujet sur le tapis et espérer que les choses changent et que cela soit pris en considération, un jour.
Par contre, j’ai découvert que l’étiquette de douance c’est un peu de la « bullshit » mais c’est elle qui m’a mené à découvrir des concepts dans lesquels je me reconnais.
Aussi, ce sont les 5 SE qui me permettent le plus de me dire et de m’expliquer, sans faire peur aux gens.
Les pièges d’ignorer que cela excite peut-être sous une forme ou une autre ?
Se connaître soi-même pour éviter d’être taxé·e d’une psychopathologie et passer à côté d’être soi-même (en devenir).
En marge de la marge, d’une part parce que les professionnel·les et le patronat ignorent les caractéristiques et d’autre part pour survivre visant autres choses que les normes établies.
Seul·e, c’est un défi d’y faire face quand l’aide n’est pas adéquate. En débordant de partout, on prend sur soi par l’adaptation face au mépris, moquerie, indifférence, etc.
La formation par les pairs et le référencement (lecture, vidéos, etc.) ont grandement changé MA VIE.
« Un jour ou l’autre, beaucoup d’hypersensibles, sinon la majorité, sont finalement contraints de prendre la voie de ce que j’appelle la »libération » (…) Ils finissent par entendre la question intérieure, les voix qui les appellent, plutôt que les questions auxquelles les autres leur demandent de répondre.
Attention de ne pas vous mettre en tête une image idéalisée de ce que vous devez devenir. Cela n’est pas une libération. Vous devez découvrir qui vous êtes et non pas ce que vous croyez que quelqu’un d’autre veut que vous deveniez. »
Elaine N. Aron dans Hypersensibles – Mieux se comprendre pour s’accepter. (p. 194 -195)

La théorie de la désintégration positive
Pourquoi K. Dabrowski – qui a enseigné à l’Université Laval et en Alberta – n’est-il pas plus connu ? Pourquoi ne semble-t-il pas avoir de traces de sa présence et de sa théorie dans les enseignements supérieurs ?
Peut-être que les fonds ont manqués et que les relais furent absents ?
Mille mercis à Patricia Lamarre qui traduit en français les contenus de Dabrowski avec ce livre » La théorie de la désintégration positive de Dabrowski: Un autre regard sur la surdouance, la santé mentale et les crises existentielles. »
Vidéo à découvrir : La Théorie de la Désintégration Positive de Dabrowski: Interview de Patricia Lamare Auteur du livre.



Kaziemierz DABROWSKI 1902– 1980.
Né en Pologne, où il vit durant les 2 guerres mondiales, il est confronté à la mort tôt dans sa vie. Il fait des études de psychologie de l’enfant en Suisse, sous la conduite d’Edouard CLAPAREDE et de Jean PIAGET et obtient son diplôme en 1929. Il émigre en Amérique du Nord dans les années 60 pour
travailler dans le champs de la psychologie, principalement au Canada, à l’université d’Edmonton.
Sa vie est une illustration de la TDP.






Source: Patricia Lamarre, » La théorie de la désintégration positive de Dabrowski: Un autre regard sur la surdouance, la sante mentale et les crises existentielles. »
Ce que j’ai retenu de cela…
Cette approche n’est pas des plus faciles à aborder mais un coup en selle, c’est très bien ! Simplement y’aller par étapes et se donner du temps.
Parce que Dabrowski vaut le coup d’être connu puisqu’il nous parle de « l’essence avant l’existence » et de l’atteinte de notre « véritable personnalité » avec ces 3 facteurs d’importance (qui s’appliquent aux profils atypiques – enfants précoces, gens doués, etc.).
3 facteurs;
Est-ce inné (hérédité)?
À cause de mon environnement (milieu de vie) ?
De mes traits de personnalités (motivation)?
Il mentionne que les 2 premiers comptent autant que le dernier.
Cela influence les surexcitabilités (SE)
Expliqué par « TROP DE »
curiosité (intellectuelle)
d’empathie (émotionnelle)
de solutions (imagination)
de projets (psychomoteur)
de stresseurs divers (sensoriel; lumière, bruit, odeur, etc. -)
La théorie de la désintégration positive parle aussi
Ajustement négatif –
Si vu comme une réaction anormale et supérieure à ce qui est attendu = cadeau tragique. Besoin de se soumettre à la norme, se critiquer, ruminer, ne pas prendre en compte les aspirations instinctives et émotives pour accepter la norme, pas d’évaluation critique, endosser le rôle, absence de réévaluation de ses besoins.
Ajustement positif +
Si vu comme un atout, un terreau fertile = indice de potentiel de développement. Se libérer, être en devenir, s’accepter, être bienveillant, introspection sur soi et son comportement, chemin de « qui je suis » vers « qui je devrais être ». Connaître des développements successifs.
Quelle différence cela peut faire de s’ajuster positivement ou négativement ? Il faut noter que l’environnement social fera une immense différence. Chercher des coupables ne sert à rien. Vaut mieux trouver des leviers pour s’élever !



Deux cas de figure (CECI N’EST PAS PROUVÉ, ce ne sont que des prétentions aux bons coups ou dérives potentielles)
En d’autres mots, qui résonnent par un témoignage. Celui-ci semble une illustration de la chose sans le savoir 😉 Aucun des deux cas ici-bas ne nomme la douance, ni les 5 SE, ni la TDP.
Ils sont le partage de mon avis personnel pour illustrer à quoi cela pourrait ressembler.
Un exemple d’ajustement positif avec des astres alignés selon moi
Merci Clique TV pour Roman Frayssinet, étoile montante du stand-up, en 5 infos – High Five
Avec les 3 mots-clés – Indépendance – Humilité – Ouverture
et l’importance des valeurs, peu importe (comme dans la TDP).
Ce cas de figure me semble une belle illustration de la marche en avant de se connaître, se choisir et avancer avec ce qui peut servir.
Par contre, ceci n’est pas une destination. Le boulot ne s’arrête pas pour qu’on s’assoie sur nos lauriers, mais c’est un chemin à parcourir et un engagement à renouveler.
Possiblement que la célébration des victoires (aussi petites soient-elles) est importante pour nourrir la persévérance.
Pour ma part, c’est le chemin sinueux Portfolio et la poursuite de « Trio Bancal » qui m’ont permis d’expérimenter la théorie de la désintégration positive.
Interlude
(Voir Les SurExcitabilités)
Puisqu’il y aurait une fâcheuse tendance de soumettre les gens aux interventions plutôt que l’inverse, de trouver des interventions adaptées aux personnes, élargissons les horizons.
Il est IMPRÉATIF de parler des 5 SE puisque certains diagnostics vont conditionner le recours à la médication si cela est mal interprété selon les critères habituels.

À mes yeux, un exemple d’ajustement négatif qui a eu un effet désastreux
Où l’individu s’est fait engloutir dans un système qui n’a pas su lui faire une place et l’entendre.
Est-ce que l’inadéquation des interventions face aux enjeux en cours a mené tellement de détresse, de souffrances mentales et des douleurs physiques que cela a menées à la mort ?
Est-ce que cela existe un ajustement négatif de la part du milieu de santé qui « ne pas prendre en compte les aspirations instinctives et émotives pour accepter la norme, pas d’évaluation critique, endosser le rôle, absence de réévaluation de ses besoins. ».
Je ne connais pas les détails du dossier, mais cela ne m’a pas empêché de m’inquiéter !
Le combat inachevé d’Edmé-Étienne de Mylène Moisan, paru dans Le Soleil.
« Le 11 février 2019, Edmé-Étienne s’est jeté d’un huitième étage, devant une de ses psychiatres. Elle avait hérité de son dossier quelques mois auparavant, menait avec une collègue le ménage du pilulier. «Il l’a serrée dans ses bras, il l’a remerciée pour ce qu’elle avait fait. Son geste, ce n’était pas contre elle, mais contre la psychiatrie. Il me disait qu’il ne se sentait pas considéré par la psychiatrie.»
« Dans les faits, Edmé-Étienne était en sevrage intense. Pendant les 10 années où les psychiatres l’ont traité par rapport à son diagnostic erroné de schizophrénie, son pilulier a pris des proportions affolantes. Il avalait «tout un cocktail», de l’Abilify, du Paxil, du Risperdal et surtout du Seroquel à des doses vertigineuses. »
« Son histoire commence comme ça, il est arrivé en juillet 2018 à l’urgence du CHUL en se tordant de douleur, et il est passé au triage. Jusque là, ça va. Sauf que l’infirmière au triage a fait sortir le dossier, elle y a vu un mot : «schizophrène», et elle a tout de suite conclu qu’il délirait.
Sans consulter personne, sans même poser aucune question à Edmé-Étienne sur les douleurs dont il se plaignait, elle l’a fait transférer à l’urgence psychiatrique où on l’a mis à nu, où on l’a forcé à enfiler une jaquette. «Edmé-Étienne avait beau leur répéter que le diagnostic n’était pas bon, qu’il avait été retiré, personne ne l’a écouté», me raconte sa mère Doris. »
Cela est inquiétant et je ne souhaite à personne de traverser ce que lui et sa mère ont eu à traverser. Encore une fois, soulignons l’excellent travail de journalisme de Mylène Moisan. Sans elle, nous passions à côté des dérives d’un mauvais diagnostic… qui finalement peut pousser au suicide.
Si la découverte des 5 SE et de la désintégration positive peut permettre de sortir du moule et d’explorer les alternatives, c’est déjà un pas dans la bonne direction !

SORTIR DU MOULE
pour explorer les alternatives