Les SurExcitabilités

Le Quiz et les détails 5 SE se trouvent plus bas.

Vécu: Savoir que je détonne, que je ne suis pas comme les autres. Ne pas correspondre à ce qui est attendu, de tenter de camoufler mon intensité, mais au premier détour, trahison suprême d’exposer ma bizarrerie au grand jour sans le vouloir.

Une parole, une blague, une réflexion, un mouvement, une idée peuvent montrer qu’on n’est pas pareil. Voilà, j’essaie de me cacher et ça ne marche pas. Non seulement un essai en vain mais en plus l’intensité l’emporte bien malgré moi.

D’essayer de comprendre pourquoi je suis comme ça. Pourtant les autres ont de l’air de s’en sortir, de ne pas trop se prendre la tête, de se gérer quoi ! Pourquoi moi n’y arrivai-je pas ? Pourquoi ai- l’impression d’être une mutante ? Dans le tapis ? À penser autant, avec des idées aussi farfelues, des intérêts multiples, des capacités décuplées et des contraintes handicapantes. Pourquoi ?

Défis: Ne pas être comme tout le monde tout en voulant l’être ardemment. Le paradoxe de vouloir appartenir à un corps social en même temps que de vouloir s’en distinguer.

À la fois de ne rien vouloir du moule et d’essayer d’y entrer pour fonctionner en société. Parce qu’il paraît que l’humain est grégaire, ce sera bien malvenu de s’isoler. Alors comment fait-on ?

Quel choix cornélien de vouloir être soi-même à ses risques et périls (incompréhension, justification, rejet) ou sinon de vouloir faire partie du groupe à condition de se dénaturer pour ce faire.

L’intensité ou la « bioamplification » ça ne se choisit pas, ça se vit avec toutes les palettes de couleurs qui viennent avec ! Savoir possiblement d’où cela vient peut atténuer ou apaiser.

Par exemple, la méditation c’est bien beau mais quand tu es intense, il se peut que ce ne soit pas n’importe laquelle qui convienne et cela évite une autre raison de se flageller en se culpabilisant.

Liens: Mutante en puissance qui s’est documentée sur le sujet. Le terme « douance » m’exaspère mais c’est celui qui a mis la puce à l’oreille pour se lancer sur des pistes et découvrir bien d’autres choses.

Les 5 SE (surexcitabilités) dans une intensité très élevée, je les connais toutes. Pour faire des choix selon sa personne. Nous ne sommes pas intenses de la même façon, partout, tout le temps.

Cet angle m’a apporté plus de réponses que les professionnel·les (et le DSM-V) mirent sur cette route sinueuse. Les 5 SE sont aussi liées à la désintégration positive, fort utile quand on est intense !!

Cela a été partagé lors du Salon de la Neurodiversité.

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Quiz en 10 questions

(inspiré des 5 SE)

Ceci est un exercice pour se situer et attirer l’attention tout en suscitant l’intérêt pour le sujet!

1.       Avez-vous tendance à prendre les choses à cœur?

2.       Ressentir les émotions de façon amplifiée (capter celles des autres, sentiment d’éponge,
besoin de s’isoler, etc.) ?

3.       Avoir plusieurs intérêts et avoir le goût d’en savoir plus (curiosité, plaisir de creuser!) ?

4.       Avoir l’appel des questions à poser et des réponses à trouver ?

5.       Avoir le sens de l’humour et pratiquer diverses formes d’humour (parfois même des jeux de
mots, hon…)?

6.       Se perdre dans ses pensées et être distrait (s’ennuyer en classe, réunion, partir dans sa tête) ?

7.       Avoir de l’intérêt pour faire des choses impliquant son corps (sport, chant, danse, dessin,
rénovations, etc.)?

8.       Libérer la tension en bougeant, avoir des tics nerveux, parler beaucoup, etc.?

9.       Avoir un sentiment d’agression lorsqu’il y a trop de bruit (resto, party), de lumière forte (néon),
d’odeur (parfum, produits nettoyants), etc. ?

10.   Avoir un réel plaisir au contact d’une belle musique, d’une bonne bouffe, en voyant des œuvres
d’art, etc. ?

Cela correspond en paires à chacune des SurExcitabilités (SE)

1.- 2. Émotionnelle
3.- 4. Intellectuelle
5.- 6. Imaginative
7.- 8. Psychomotrice
9.- 10. Sensitive

C’est un survol pour un aperçu. Nul besoin de répondre oui à toutes les questions, cela n’est qu’à titre indicatif pour attirer votre attention.

Parce que « Vivre comme branché.e sur un amplificateur » se manifeste à une intensité variable d’une personne à l’autre et selon les contextes.

Inspiré de : Patricia Lamare, Bertrand Jouvel, Liberemo.fr

Pour aller plus loin…

Tiré de WIKI zebrascrossing.org

LES 5 SE détaillées par différentes sources au bas de cette page.

Puisqu’il y aurait une fâcheuse tendance de soumettre les gens aux interventions plutôt que l’inverse, de trouver des interventions adaptées aux personnes, élargissons les horizons.

Envisager une approche éthogénique « ​avec un cadre théorique de référence qui vise à expliquer les comportements à partir des conventions sociales, de la culture et de l’environnement ​» permet de dégager tout le poids des épaules de l’individu. ​

A quel moment intégrons-nous la société dans le mal-être de la personne ? Merci à Jean-Philippe Pleau (animateur de l’émission Réfléchir à voix haute) d’avoir partagé le concept de sociologue clinicien qui semble faire écho au concept d’ethogènese (non pas ethnogenèse).

Ce n’est pas seulement les effets de la psyché, mais aussi de la société​ « en tenant compte de la subjectivité consciente et inconsciente comme une nécessité pour connaître les phénomènes sociaux — autrement dit en considérant que le social et le psychisme s’imbriquent l’un dans l’autre — la sociologie clinique explore la «dimension existentielle des rapports sociaux​ ​» .

Il est IMPRÉATIF de parler des 5 SE puisque certains diagnostics vont conditionner le recours à la médication si cela est mal interprété selon les critères habituels.

Source: Patricia Lamarre, « La théorie de la désintégration positive de Dabrowski: Un autre regard sur la surdouance, la santé mentale et les crises existentielles. »

Parlons d’hyperémotivité avec Carlos Tinoco

Comme le mentionne Carlos Tinoco dans sa vidéo sur l’hyperémotivité,

« chaque société prescrit dans un grand récit collectif le type d’émotions qu’on est censés ressentir, son intensité, son type. (…) Que tout individu qui est adapté et qui ressent les émotions que ce récit prescrit est forcément un individu sain. C’est évidemment beaucoup plus complexe que cela. »

Il nous amène à interroger une adhésion inconditionnelle et un prix à payer en raison des émotions singulières et le fait de s’anesthésier.

Un bel écho au défi des gens perçus comme « intenses » qui se sentent inadéquats.

Je ne sais pas pourquoi je te parle si tu t’écoutes ?!

Fanie Lebrun – livret « L’utile de l’anodin »

L’exemple de la mémoire – se souvenir d’un événement et d’en parler à un ami.

Moi: Oui, c’est comme la fois xyz, t’en rappelles-tu ?

Ami : Heu…non…

M: Oui, il y avait ceci et était arrivé cela !

A: Non, je ne me rappelle pas…

Grand moment de solitude en se disant qu’en ajoutant des détails que la personne va s’en rappeler. Mais non, on ne fait que creuser le malaise.

Finalement, l’ami souligne qu’il ne savait pas que cela nous avait marqués à ce point!

Constat: Non ce n’est pas cela, c’est la fichue mémoire qui fait trop bien son boulot.

La mémoire et ses travers

À cause d’elle, la mémoire qui se souvient de trop de choses dans les détails m’a obligé à travailler sur moi.

Beaucoup.

Sinon, la rancune gangrène les relations et il faut apprendre à relativiser et en laisser en chemin, en se questionnant sur l’intention et en donnant le droit à l’erreur. Le pardon nous libère soi-même avant tout.

Le contenu suivant est de

Douance Belgique

« douance.be : souvent plagiée, (mal) imitée, jamais égalée …  »

Dabrowski

Introduction

Kazimierz Dabrowski (1902 – 1980), polonais, était un psychologue, un psychiatre, un physicien, un écrivain et un poète. Kazimierz Dabrowski a développé le concept de la Désintégration positive, une approche nouvelle du développement de la personnalité, qui comprend la notion d’hyperstimulabilité.

Ce concept de la Désintégration positive semble être très utilisé par les individus à haut potentiel (surdoués) pour comprendre leur développement intellectuel.

Hyperstimulabilités, surexcitabilités

D’après Dabrowski, les principaux facteurs influent sur le développement de la personnalité sont :

§  les facteurs héréditaires,

§  les facteurs environnementaux (parents, relations, voisinage, pays, scolarité, position sociale, etc.),

§  les facteurs liés à la volonté de l’individu (forces et processus autonomes tels que la conscience de soi, les conflits intérieurs conscients, le libre arbitre et l’auto-transformation volontaire).

Les facteurs héréditaires sont constitués par les hyperstimulabilités, qui sont innées et correspondent à des réactions fortes à des stimuli externes ou internes. Le fait que la réponse aux stimuli soit plus intense, plus fréquente et dure plus longtemps est un prédicteur d’un potentiel de développement supérieur.

Les hyperstimulabilités peuvent prendre cinq formes :

Hyperstimulabilité émotionnelle

Sentiments et émotions intensifiés :

§  sentiments positifs, sentiments négatifs, émotions extrêmes, sentiments et émotions complexes, identification avec les ressentis des autres, conscience d’une large gamme d’émotions.

Fortes expressions somatiques :

§  estomac noué, serrement de coeur, rougir d’émotion, avoir le coeur battant, mains moites.

Fortes expressions affectives :

§  inhibition (timidité, pudeur), enthousiasme, extase, euphorie, fierté, forte mémoire affective, honte, sensation d’irréalité, peurs et anxiétés, sentiments de culpabilité, préoccupation à propos de la mort, humeur dépressive et suicidaire.

Capacité à développer de fortes attaches affectives, relations et liens profonds :

§  tendance à développer un attachement et des liens émotionnels forts avec des personnes, des êtres vivants, des lieux, des animaux, difficultés à s’ajuster à de nouveaux environnements, compassion, réactivité aux autres, sensibilité dans les relations, solitude.

Sentiments bien différenciés envers soi-même :

§  dialogue interne et autocritique1).

L’hyperstimulabilité émotionnelle de Dabrowski correspond à l’hypersensibilité émotionnelle des surdoués.

Hyperstimulabilité intellectuelle

Activité intense de l’esprit :

§  curiosité, concentration, capacité à un effort intellectuel soutenu, lecture avide, observation attentive, mémoire visuelle détaillée, planification détaillée.

Tendance aux questionnements profonds et à la résolution de problèmes :

§  recherche de la vérité et de la compréhension, création de nouveaux concepts, ténacité dans la résolution de problèmes.

Pensée réflexive :

§  réflexion sur les mécanismes de la pensée, goût pour les théories et l’analyse, questionnements sur la logique, interrogations morales, introspection (mais sans autocritique), intégration du conceptuel et de l’intuitif, pensée indépendante (ce qui amène parfois à être très critique).

Chez les surdoués, les caractéristiques correspondantes sont :

§  tendance à beaucoup réfléchir, à penser tout le temps, à tout interpréter,

§  tendance à être consommateur ou producteur de théories

§  dans le monde du travail, parfois perçu comme réfléchissant trop, se faisant des noeuds au cerveau, faisant compliqué alors qu’on peut faire simple,

§  lit beaucoup,

§  occupe son cerveau avec des activités inutiles (lire à l’envers, compter les pavés, résolutions d’énigmes, sudoku …)

Hyperstimulabilité imaginative

Jeu libre de l’imagination :

§  utilisation fréquente de l’image et de la métaphore, facilité pour l’invention et l’imagination, facilité pour la visualisation détaillée, perception poétique et dramatique, pensée magique et animiste.

Capacité à vivre dans un monde imaginaire :

§  prédilection pour les contes magiques et féeriques, création d’univers personnels, compagnons imaginaires, dramatisation.

Images spontanées comme expression de la tension émotionnelle :

§  imagerie animiste, mélange de vérité et de fiction, rêves élaborés, illusions.

Chez les surdoués, les caractéristiques correspondantes sont :

§  grande imagination, grande créativité,

§  goût pour les jeux de mots, les associations libres, les mots peu usités,

§  talent pour l’écriture,

§  utilisation fréquente de l’analogie ou de la métaphore dans le discours,

§  pensée arborescente, qui part dans tous les sens, associations d’idées rapides,

§  grande capacité de visualisation, y compris de systèmes complexes

§  dans le monde du travail, idées originales, propositions innovantes (parfois confrontées à des réactions hostiles)

Hyperstimulabilité sensorielle

Plaisir sensoriel et esthétique plus intense :

§  voir, sentir, goûter, toucher, entendre, trouver du plaisir dans de beaux objets, dans la sonorité des mots, dans la musique, les formes, les couleurs, l’équilibre.

Expression sensorielle de la tension émotionnelle :

§  boulimie alimentaire, sexualité débridée, achats compulsifs, vouloir être sous les projecteurs.

L’hyperstimulabilité sensorielle de Dabrowski correspond à l’hypersensibilité sensorielle des surdoués.

Hyperstimulabilité psychomotrice

Énergie débordante :

§  paroles rapides, excitation marquée, activité physique intense (sports et jeux rapides), pression pour l’action (tendance à organiser), compétitivité marquée.

Expression psychomotrice des tensions émotionnelles :

§  tendance compulsive à la parole et à la discussion, actions impulsives, habitudes nerveuses (tics, tendance à se ronger les ongles), tendance à être un bourreau de travail, passage à l’acte.

Chez les surdoués, les caractéristiques correspondantes sont :

§  tendance à se coucher tard, à l’insomnie

§  TDA/H, en particulier le H pour hyperactivité / impulsivité.

Commentaires

Une étude comparant les surexcitabilités de différents groupes a donné les résultats suivants2) :

SurexcitabilitéArtistes, écrivains, musiciensAdultes surdouésGroupe témoin (étudiants)
Émotionnelle20,5149,5
Intellectuelle11127
Imaginative17116,5
Sensorielle864,5
Psychomotrice864

VOIR le site

Source: Douance Belgique

« douance.be : souvent plagiée, (mal) imitée, jamais égalée …  »

Cette information ici-bas provient de

Relaxeau – Centre pluridisciplinaire de dépistage et d’accompagnement des personnes à haut potentiel

Les hyperstimulabilités

Théorie de la Désintégration positive, de Kazimierz Dabrowski

Les hyperstimulabilités peuvent prendre cinq formes :

§  Psychomotrice : couramment envisagée comme un besoin d’activité physique et de mouvement, qui peut aussi se traduire par des difficultés à mettre en veille l’activité cérébrale pour s’endormir. Elle se reflète à travers une énergie physique débordante accompagnée de mouvements, de gestuelles, tics nerveux, logorrhée…

§  Sensorielle : elle est exprimée par une exacerbation des sens au cours d’expériences de plaisir ou de déplaisir (à travers différentes modalités sensorielles, voir, sentir, toucher, goûter, entendre).

§  Imaginative : elle se caractérise par de riches associations d’images et d’impressions, une certaine inventivité pour l’utilisation d’images et de métaphores dans le langage parlé ou écrit. Les rêves sont vivaces et peuvent être racontés avec beaucoup de détails. On observe également une prédilection pour les contes de fée, la création poétique, l’invention de compagnons imaginaires…

§  Intellectuelle : besoin élevé de comprendre et chercher la vérité, d’acquérir des connaissances, analyser et synthétiser. Intense activité intellectuelle (curiosité, capacité pour soutenir l’effort intellectuel, avidité de lecture). Penchant pour poser des questions pertinentes et pour la résolution de problèmes.

§  Émotionnelle : l’expérience de relations émotionnelles, négatives ou positives, ressenties et exprimées de manière plus intense que la moyenne. Grande intensité des sentiments et conscience de la vaste gamme des émotions. Caractérisée par l’inhibition (timidité) et l’excitation (enthousiasme).

Comme une facette d’un diamant, l’intelligence de la personne à haut potentiel n’est qu’une partie des caractéristiques du HP. Cette partie peut même être complètement inhibée chez certains HP. D’après Dabrowski  qui a tenté de modéliser la personnalité dans son développement, cinq points sont essentiels pour évaluer la personnalité: les hyperstimulabilités.

Haut potentiel

Comme une facette d’un diamant, l’intelligence de la personne à haut potentiel n’est qu’une partie des caractéristiques du HP. Cette partie peut même être complètement inhibée chez certains HP. D’après Dabrowski  qui a tenté de modéliser la personnalité dans son développement, cinq points sont essentiels pour évaluer la personnalité: les hyperstimulabilités.

Ces cinq points sont influencés par l’hérédité, l’environnement et aussi la motivation.

Hyperstimulabilité intellectuelle

Bien souvent les personnes rejettent l’idée d’être HP car elles ne se sentent pas « intelligentes ».

On pourrait passer des heures à disserter sur la définition de l’intelligence.

Cette hyperstimulabilité intellectuelle chez le HP est surtout un besoin de comprendre, de savoir, d’apprendre, de donner du sens…
Certains HP aimeraient trouver le bouton off, ils n’arrivent pas à cesser de penser, au point que parfois l’endormissement est difficile.

On ne doit pas parler quatre langues ou être un génie des mathématiques pour être HP!!!!!

Hyperstimulabilité émotionnelle

Les personnes à haut potentiel sont hyper sensibles.

Certains ont tellement souffert de cette hypersensibilité qu’ils ont élaboré des mécanismes de défense et ne ressentent plus rien.

Cette sensibilité peut même devenir de la susceptibilité.

Les enfants à haut potentiel peuvent partir en crise quand un mot à été compris de travers.

Tant les adultes que les ados et les enfants HP ont souvent des difficultés à gérer leurs émotions: colères, angoisses, tristesse, joie,…

Tout est trop!

Hyperstimulabilité imaginative

Les HP ont un sens de l’humour assez développé et souvent mal compris des autres personnes.
Combien de fois n’avez-vous pas dit une blague qu’il a fallu expliquer par la suite.

L’humour HP est différent de l’humour non HP. Les HP ont souvent beaucoup d’idées novatrices.

Ils sont très créatifs. Cette créativité n’est pas nécessairement liée à l’art: on peut faire des mathématiques de manière créative.

Hyperstimulabilité psychomotrice

L’activité cérébrale est permanente, le petit vélo ne s’arrête jamais. On parle alors de tachypsychisme. Certains HP sont hyper dynamiques.

Beaucoup d’enfants HP reçoivent de manière erronée un diagnostic d’hyperactivité.

Les HP sont souvent impulsifs.

Hyperstimulabilité sensorielle

Hyperesthésie: les sens sont plus développés

Certains HP ont tous les sens hyper développés.

D’autres n’en ont qu’un. D’autres encore aucun.

Cela varie d’une personne à l’autre.

Par exemple l’enfant HP à l’école pourrait sans arrêt être hyperstimulé par le bruit des autres enfants, par la lumière crue des néons.

L’enfant peut vraiment en souffrir à l’école et l’adulte quand il doit travailler en open space.

Source: Relaxeau – Centre pluridisciplinaire de dépistage et d’accompagnement des personnes à haut potentiel

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Extrait de la page Désintégration positive

Est-ce que la douance est une « arnaque »?

Ce serait fort de dire que c’est du vol, escroquerie ou duperie. Mais c’est peut-être une question de contexte qui pourrait mener à cela. Peut-être qu’en soi cela n’existe pas et le thème sert à sa cause. Les gens paient cher pou le savoir ! Déjà l’origine et l’utilisation des tests de QI pour dépister la douance laissent planer le doute. Non pas d’une possible neurodiversité, mais bien de l’utilité de la douance.

Intro au QI

William Stern (père de Günther Anders) a un intérêt pour les différences individuelles qui mène au Quotient mental et celui-ci mènera à son tour à la conception du QI divisant l’âge mental de l’enfant par son âge physique. L’intelligence mesurée en devient donc une valeur relative.

La notion de QI est toujours utilisée bien que depuis 1939, le mode de calcul change (travaux de David Wechsler) pour se baser sur la différence entre les moyennes du participant et les moyennes du groupe de référence exprimées en écart-types. Qui devient le QI standardisé basé sur la standardisation des scores par rapport à une courbe de Gauss (ou courbe normale).

Rapporté par Cécile Bost, ​ « ​le concept de surdon est une conséquence directe de l’invention, dans un contexte maintenant dépassé, des tests d’intelligence (calcul d’un quotient intellectuel, QI), Des dizaines d’années de malentendus se sont accumulées depuis la création par Alfred Binet de son fameux test de QI. ​ ​

Il faut d’abord arrêter de penser que seul le QI « fait » le surdon. Les tests de QI présente de surcroît des limites de mesures que les psychologues eux-mêmes dénoncent.

Dans le surdon, inné et acquis interagissent en permanence.

Inventé par Alfred Binet il y a plus d’un siècle et destiné à l’Éducation nationale pour aider à identifier les enfants avec des difficultés pour les soutenir dans leurs apprentissages scolaires. Dans le contexte économique du début du XXe siècle avec le recours grandissant aux machines, les tests furent un référentiel logico-mathématiques adapté aux attentes de productivité d’alors.

Le mode de calcul du QI est établi à partir d’échantillons d’enfants du même âge qui savent répondre aux mêmes questions, résoudre les mêmes problèmes. »

Cécile Bost – Être adulte surdoué – Bien vivre avec soi-même et avec les autres (p.17-18)

Mentionné par Carlos Tinoco, « Or, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui, l’étude de l’intelligence a été profondément conditionnée par le contexte idéologique et les enjeux politiques du moment.

(…) en 1905, Alfred Binet met sur pied, à la demande du gouvernement, la première échelle de mesure de l’intelligence; elle donnera par la suite le QI. Ces tests n’ont cessé d’évoluer jusqu’à leurs rejetons actuels (WAIS-R et WISC 4 – les plus couramment utilisés). Faute de l’intelligence en elle-même, ils évaluent certaines performances intellectuelles en action autrement dit ils établissent ce qui ne sera jamais qu’un score (…).

Aux États-Unis comme en URSS, on a lancé très tôt des programmes pour élever les « surdoués » dans des sortes de couveuses : il ne fallait pas manquer la transformation de ces super-poussins en cygnes.

(…) Enfin, il est au coeur des conceptions managériales modernes, surtout depuis qu’Elles se donnent des prétentions scientifiques, et il y a beaucoup à dénoncer dans l’arrière-plan idéologique qui sous tend les procédures actuelles de recrutement des entreprises.

Et si c’était un mythe ?

Et si le « surdouement » n’existait pas, s’il n’avait jamais été un fantasme douteux servant à des finalités inavouables ? »

Carlos Tinoco – Intelligents, trop intelligents, Les « surdoués », l’autre côté du miroir (p. 31-32)

2 Replies to “Les SurExcitabilités”

  1. […] quelques questions ne seraient-ce que pour faire l’exercice du profil atypique (voir les 5SurExcitabilités de Dabrowski), il y a tant de monde qui se […]

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