Être légitime

Les neuropsychologues sont légitimes de poser un diagnostic de douance. Ils sont consacrés par la loi ou reconnus conformément au droit.

Par contre, en bonne atypique qui ne se reconnaît pas dans ce qui est proposé, j’ai cherché ailleurs et trouvé auprès de sources alternatives à un diagnostic officiel.

Aujourd’hui, je me sens légitime de témoigner de mon vécu et de partager ma vision (appelée à évoluer tout en poursuivant ma démarche!)

Ce nouveau blogue Douance Autrement, (même si je ne suis pas légitime pour parler de diagnostic et d’intervention en douance) sert de relais d’information qui m’ont aidée à cheminer et à faire de la Douance Autrement.

Pourquoi?

N’ayant pas trouvé de réponses satisfaisantes auprès des ordres professionnels, programmes de formation et autres organisations en leur demandant : comment adaptez-vous vos pratiques avec les adultes doués?

Long silence… Méconnaissance, braquage, etc. Parfois de la curiosité et de l’intérêt prêt à recevoir de l’information.

Comment?

C’est bien parce que j’ai 3 pages de démarches à Emploi-Québec (en accompagnement divers de bilan de compétences et sur-mesure pour le soutien socio-affectif pour le maintien à l’emploi) et tant de moments d’introspection à la recherche de réponses que j’ai plongé dans dans le sujet des atypiques (HP-haut potentiel, zèbres, doués, etc.).

Enfin, des réponses pour moi, il en existe tout plein!

En recueillant suffisamment d’informations et en contactant les divers intervenants, je me suis rendu compte que

1.      personne ne m’avait jamais pisté vers la douance en m’invitant à aller voir de ce côté.

2.      Le sujet est méconnu et ne peut-être relayé (ce qui explique que l’on passe sous le radar).

3.      Les services adaptés aux adultes doués sont quasi inexistants

4.      C’est un parcours du combattant qui s’annonce…

L’intégration dans une démarche plus structurée

La validation de la douance autrement

Avec quelques questions ne seraient-ce que pour faire l’exercice du profil atypique (voir les 5 SurExcitabilités de Dabrowski), il y a tant de monde qui se reconnaît!

Lors du Salon de la Neurodiversité (tenu à Montréal), en plus de diverses discussions informelles avec des gens croisés et à cela s’ajoutent les contacts avec des professionnels /intervenants, les contenus et orientations proposés tiennent la route! Les gens opinent du bonnet et parfois, les larmes aux yeux, me remercient d’enfin entendre et dire ce qu’ils sont.

L’intégration dans une démarche plus structurée

Au tout début de ma découverte du sujet, je me suis rendu compte du potentiel des informations à rendre disponible au plus grand nombre. J’ai fait des appels auprès des têtes de réseaux et autres lieux pertinents pour me rendre compte qu’on n’avait pas de grilles de lecture pour repérer les potentiels adultes doués et encore moins de services adaptés à leur offrir.

En gardant des traces des appels sur des fiches téléphoniques, en envoyant des courriels de suivis et en contactant les recherchistes des émissions où nous parlions de douance, principalement avec les enfants, je me suis mis en tête que cela devait changer!

Que dans 5 ou 10 ans, nous devions avoir adapté nos pratiques et interventions en tenant compte de « la fulgurance intuitive » qui ne rentre pas dans le moule…et qui a tant besoin d’espace (et d’accompagnement) pour se déployer.

Constats

Dans le défi des pratiques et des interventions appuyées par des données probantes et de la littérature scientifique, que faire si celles-ci n’existent pas encore? Trop longtemps nous avons considéré la douance comme une minorité sans questionner son origine et les effets des technologies. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Si les chercheurs ne font pas recherches, les données ne seront pas disponibles. Si les programmes de formation (RH, orientation, psychoéducation, psychologie, etc.) ne traitent pas du sujet, cela indique clairement que les atypiques ne sont pas à la veille de trouver des ressources professionnelles adaptées à leur besoin.

Cela pourrait expliquer que les institutions semblent à la remorque des besoins qui émergent, en marge de l’actualité et réalité vécue, les enjeux personnels et de société prendront de l’ampleur.

Cela expliquerait peut-être le refus de plusieurs à consulter, après maintes tentatives ont fini par abandonner par manque de résultats. Autrement, on essaie encore et encore et on se sent une cause perdue parce que cela ne donne pas grand-chose, on ne se reconnaît pas dans ce qui est proposé.

Que fera l’enfant doué devenu adulte? Les parents de ces enfants (possiblement doués aussi!) où vont-ils pour trouver de l’aide en un accompagnement adapté.

En regard aux besoins observés et la possibilité d’ouvrir la voie en attendant, je ferais appel à l’ouverture et au discernement en proposant des pistes à explorer. Parce que nous sommes les experts de nos vies et aux premières loges pour nous brancher sur notre ressenti.

Il y a simplement à se sentir outillé pour avoir envie d’avancer le vent dans les voiles \0/

Où va-t-on pour trouver des solutions alternatives?

Peut-être que « Tout est parfait, ça dépend ce que tu en fais? »

De prendre la voie traditionnelle de consultation légitime m’aurait menée à la médication. Chose connue et souvent recommandée par les professionnels. Prenons exemple du TDAH et la surmédication au Québec. Malgré les aléas de la vie, j’ai réussi à éviter les voies de synthèses et trouver dans les références des pistes pour me faire réfléchir et grandir par en dedans.

J’ai passé sous le radar et c’est peut-être mieux de même parce que j’ai trouvé des ressources inestimables (en moi, les autres et ouvrages). Aussi, j’avais le bagage pour mâcher le contenu, le temps de le faire et surtout l’intérêt!

Les méfaits de passer sous le radar?

On ne se comprend pas mieux et se met en tort. On s’isole pour éviter de s’exposer et souffrir. Quand on est adepte de stimulation intellectuelle et d’émotions agréables cela n’est pas la direction indiquée, celle du retrait social et souvent de s’oublier soi-même pour mieux se conformer.

Se donner le droit soi-même … d’être légitime

Je crois que les gens sont capables de s’approprier du contenu et de l’intégrer selon leurs contextes, mais encore faut-il qu’ils sachent que cela existe!

Avec une expertise en conception et animation d’activités avec un souci d’adaptation au milieu par l’ouverture intellectuelle et des références susceptibles d’avoir un impact, je fonce.

Par la capacité d’intégration et d’application de divers domaines
(politique, social, sciences, éducation, arts, etc.), je vulgarise.

À l’affût de rencontres inusitées et de sources multiculturelles, c’est un parcours en neurosciences et ses déclinaisons qui s’enrichit à chaque nouvelle aventure! Que ce soit en rencontres humaines ou en lectures, les sources sont diverses en français, anglais et espagnol, je relais.

De toute façon, il n’y a aucune vérité absolue, rien ne devrait être pris comme un dogme, mais tout devrait être pris comme une proposition, sur laquelle s’appuyer pour se faire une tête, un doute à sonder, une idée à mettre en pratique, etc.

En tant qu’individu curieux et intéressé, on n’a pas de titre à défendre ni de code à respecter. On a la liberté d’explorer les concepts et de les essayer !

Dire oui à l’aventure humaine, c’est d’être prêt à relâcher la pression et de se donner de l’élan!

Zivot je igra – La vie est un jeu.

Oui, relayer!

À suivre…

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Les neuropsychologues sont légitimes de poser un diagnostic de douance. Ils sont consacrés par la loi ou reconnus conformément au droit.

Par contre, en bonne atypique qui ne se reconnaît pas dans ce qui est proposé, j’ai cherché ailleurs et trouvé auprès de sources alternatives à un diagnostic officiel.

Aujourd’hui, je me sens légitime de témoigner de mon vécu et de partager ma vision (appelée à évoluer tout en poursuivant ma démarche!)

Ce nouveau blogue Douance Autrement, (même si je ne suis pas légitime pour parler de diagnostic et d’intervention en douance) sert de relais d’information qui m’ont aidée à cheminer et à faire de la Douance Autrement.

Pourquoi?

N’ayant pas trouvé de réponses satisfaisantes auprès des ordres professionnels, programmes de formation et autres organisations en leur demandant : comment adaptez-vous vos pratiques avec les adultes doués?

Long silence… Méconnaissance, braquage, etc. Parfois de la curiosité et de l’intérêt prêt à recevoir de l’information.

Comment?

C’est bien parce que j’ai 3 pages de démarches à Emploi-Québec (en accompagnement divers de bilan de compétences et sur-mesure pour le soutien socio-affectif pour le maintien à l’emploi) et tant de moments d’introspection à la recherche de réponses que j’ai plongé dans dans le sujet des atypiques (HP-haut potentiel, zèbres, doués, etc.).

Enfin, des réponses pour moi, il en existe tout plein!

En recueillant suffisamment d’informations et en contactant les divers intervenants, je me suis rendu compte que

1.      personne ne m’avait jamais pisté vers la douance en m’invitant à aller voir de ce côté.

2.      Le sujet est méconnu et ne peut-être relayé (ce qui explique que l’on passe sous le radar).

3.      Les services adaptés aux adultes doués sont quasi inexistants

4.      C’est un parcours du combattant qui s’annonce…

L’intégration dans une démarche plus structurée

La validation de la douance autrement

Avec quelques questions ne seraient-ce que pour faire l’exercice du profil atypique (voir les 5 SurExcitabilités de Dabrowski), il y a tant de monde qui se reconnaît!

Lors du Salon de la Neurodiversité (tenu à Montréal), en plus de diverses discussions informelles avec des gens croisés et à cela s’ajoutent les contacts avec des professionnels /intervenants, les contenus et orientations proposés tiennent la route! Les gens opinent du bonnet et parfois, les larmes aux yeux, me remercient d’enfin entendre et dire ce qu’ils sont.

L’intégration dans une démarche plus structurée

Au tout début de ma découverte du sujet, je me suis rendu compte du potentiel des informations à rendre disponible au plus grand nombre. J’ai fait des appels auprès des têtes de réseaux et autres lieux pertinents pour me rendre compte qu’on n’avait pas de grilles de lecture pour repérer les potentiels adultes doués et encore moins de services adaptés à leur offrir.

En gardant des traces des appels sur des fiches téléphoniques, en envoyant des courriels de suivis et en contactant les recherchistes des émissions où nous parlions de douance, principalement avec les enfants, je me suis mis en tête que cela devait changer!

Que dans 5 ou 10 ans, nous devions avoir adapté nos pratiques et interventions en tenant compte de « la fulgurance intuitive » qui ne rentre pas dans le moule…et qui a tant besoin d’espace (et d’accompagnement) pour se déployer.

Constats

Dans le défi des pratiques et des interventions appuyées par des données probantes et de la littérature scientifique, que faire si celles-ci n’existent pas encore? Trop longtemps nous avons considéré la douance comme une minorité sans questionner son origine et les effets des technologies. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Si les chercheurs ne font pas recherches, les données ne seront pas disponibles. Si les programmes de formation (RH, orientation, psychoéducation, psychologie, etc.) ne traitent pas du sujet, cela indique clairement que les atypiques ne sont pas à la veille de trouver des ressources professionnelles adaptées à leur besoin.

Cela pourrait expliquer que les institutions semblent à la remorque des besoins qui émergent, en marge de l’actualité et réalité vécue, les enjeux personnels et de société prendront de l’ampleur.

Cela expliquerait peut-être le refus de plusieurs à consulter, après maintes tentatives ont fini par abandonner par manque de résultats. Autrement, on essaie encore et encore et on se sent une cause perdue parce que cela ne donne pas grand-chose, on ne se reconnaît pas dans ce qui est proposé.

Que fera l’enfant doué devenu adulte? Les parents de ces enfants (possiblement doués aussi!) où vont-ils pour trouver de l’aide en un accompagnement adapté.

En regard aux besoins observés et la possibilité d’ouvrir la voie en attendant, je ferais appel à l’ouverture et au discernement en proposant des pistes à explorer. Parce que nous sommes les experts de nos vies et aux premières loges pour nous brancher sur notre ressenti.

Il y a simplement à se sentir outillé pour avoir envie d’avancer le vent dans les voiles \0/

Où va-t-on pour trouver des solutions alternatives?

Peut-être que « Tout est parfait, ça dépend ce que tu en fais? »

De prendre la voie traditionnelle de consultation légitime m’aurait menée à la médication. Chose connue et souvent recommandée par les professionnels. Prenons exemple du TDAH et la surmédication au Québec. Malgré les aléas de la vie, j’ai réussi à éviter les voies de synthèses et trouver dans les références des pistes pour me faire réfléchir et grandir par en dedans.

J’ai passé sous le radar et c’est peut-être mieux de même parce que j’ai trouvé des ressources inestimables (en moi, les autres et ouvrages). Aussi, j’avais le bagage pour mâcher le contenu, le temps de le faire et surtout l’intérêt!

Les méfaits de passer sous le radar?

On ne se comprend pas mieux et se met en tort. On s’isole pour éviter de s’exposer et souffrir. Quand on est adepte de stimulation intellectuelle et d’émotions agréables cela n’est pas la direction indiquée, celle du retrait social et souvent de s’oublier soi-même pour mieux se conformer.

Se donner le droit soi-même … d’être légitime

Je crois que les gens sont capables de s’approprier du contenu et de l’intégrer selon leurs contextes, mais encore faut-il qu’ils sachent que cela existe!

Avec une expertise en conception et animation d’activités avec un souci d’adaptation au milieu par l’ouverture intellectuelle et des références susceptibles d’avoir un impact, je fonce.

Par la capacité d’intégration et d’application de divers domaines
(politique, social, sciences, éducation, arts, etc.), je vulgarise.

À l’affût de rencontres inusitées et de sources multiculturelles, c’est un parcours en neurosciences et ses déclinaisons qui s’enrichit à chaque nouvelle aventure! Que ce soit en rencontres humaines ou en lectures, les sources sont diverses en français, anglais et espagnol, je relais.

De toute façon, il n’y a aucune vérité absolue, rien ne devrait être pris comme un dogme, mais tout devrait être pris comme une proposition, sur laquelle s’appuyer pour se faire une tête, un doute à sonder, une idée à mettre en pratique, etc.

En tant qu’individu curieux et intéressé, on n’a pas de titre à défendre ni de code à respecter. On a la liberté d’explorer les concepts et de les essayer !

Dire oui à l’aventure humaine, c’est d’être prêt à relâcher la pression et de se donner de l’élan!

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